Côte d'Ivoire
Les 66 sénateurs récemment élus en Côte d’Ivoire doivent élire jeudi à Yamoussoukro le premier président du tout nouveau Sénat, institué par la Constitution de 2016 mais seulement mis en place cette année, et contesté par l’opposition.
Lors des élections sénatoriales du 24 mars, la coalition au pouvoir (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, RHDP), a logiquement remporté, en l’absence de l’opposition qui boycottait le scrutin, une écrasante victoire, s’adjugeant 50 des 66 sièges en jeu.
Les élections se sont tenues au scrutin indirect, les conseillers municipaux et régionaux des 197 communes et 31 régions, ainsi que les députés, constituant le collège électoral.
De source proche du pouvoir, on indique que le ministre d’Etat chargé du Dialogue politique et des Relations avec les Institutions, Jeannot Ahoussou-Kouadio, part favori pour devenir le président du Sénat.
L’installation officielle du Sénat dans la capitale politique ivoirienne est prévue le 12 avril. Selon la Constitution, il revient au président Alassane Ouattara de nommer les 33 sénateurs restants.
L’opposition reproche au président Ouattara d’avoir succombé au “clientélisme” en créant ce Sénat qui, selon elle, sera “budgétivore”.
L’opposition ainsi que la société civile ont critiqué les élections sénatoriales, soulignant que l’opposition ayant boycotté les élections locales de 2013, il aurait été plus juste de tenir l‘élection de ce premier Sénat après les élections municipales et régionales qui doivent avoir lieu cette année, à une date restant à fixer.
AFP
01:43
Elections au Tchad : la lutte contre la fraude s'intensifie
01:42
Présidentielle au Tchad : un regard sur les principaux candidats
01:10
Tunisie : l'opposition menace de boycotter la présidentielle
00:59
Togo : l'heure au dépouillement des bulletins de vote
01:26
Législatives au Togo : un test pour Faure Gnassingbé
01:30
Togo : des élections sur fond de réformes controversées